Nous vous parlions dernièrement de Don Johnson, un flambeur particulièrement chanceux. Kerry Packer est un australien mort en 2005 à l’âge de 68 ans. Celui-ci fut d’ailleurs de son vivant l’homme le plus riche d’Australie de son vivant, étant le propriétaire des chaines de télévisons « Nine Network » ainsi que d’une série de magazines qui représentent à eux seuls 60% des parts de marché.
Si Kerry Packer est à l’honneur sur ce blog aujourd’hui, ce n’est pas à cause de sa réussite professionnelle, mais, bien parce qu’il est une vraie légende du Blackjack. Il était également un grand amateur de poker.
Dans le milieu, on l’appelait “Prince of Whales”, à savoir le prince des baleines pour faire un jeu de mots avec prince de Galles et baleine (une baleine est un gros joueur dont les mises peuvent varier de quelques milliers de dollars à plusieurs millions de dollars !).
Des gains énormes !
Souvent, les casinos étaient contents de recevoir Packer car il avait beaucoup à perdre, mais, il lui arrivait de gagner… et de gagner énormément !
Ainsi, il a raflé plus de 1.200.000 de dollars (200.000 par main !) au « MGM Grand Las Vegas ». On lui attribue également la faillite du « Aspinalls Club » de Londres en 1990; faillite qui a eu lieu une semaine après sa visite durant laquelle, il rafla plus de 350.000 $.
Des pertes colossales.
Lorsqu’il perdait, il perdait aussi énormément. Vu sa fortune, il pouvait se le permettre. Ainsi, il a perdu 19.000.000 $ à Las Vegas au Ritz Club. Il a perdu aussi 20 millions au Bellagio en 2000.
Parmi ses pertes notoires, il y a aussi celle de 11 millions de livres à Londres : la plus grande perte de l’histoire du jeu en Angleterre. La légende raconte qu’il a toujours pris ses défaites avec bonne humeur.
Qu’il perde ou qu’il gagne, il était également connu pour ses généreux pourboires aux croupiers, serveuses et hôtesses. Ce qui est sûr c’est qu’il est entré dans la légende tant pour ses gains et pertes que pour son immense fortune qui faisait rêver des millions des joueurs. Cependant, même si les chiffres semblent démesurés, il faut savoir que Packer se fixait toujours un budget à ne pas dépasser. Il jouait de manière réfléchie sans jamais miser une somme qui pourrait le mettre dans l’embarras.